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Histoire 

Thème 3. La Troisième République avant 1914 :       

un régime politique, un empire colonial                      

Chapitre 2: Permanences et mutations de la société française jusqu'en 1914                                                     

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Fiche d'objectifs

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​À quoi ressemblait la France avant 1914

Point de passage et d’ouverture 1 :

Les expositions universelles de 1889 et 1900

Aperçu de l'Exposition universelle de Paris 1900

Paris 1900 : l'exposition universelle

1. Des succès publics

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2. La célébration de la modernité

âž” Les expositions universelles ont pour vocation de faire étalage des ri­chesses produites par les industries françaises dans le contexte d'une compétition économique entre les nations européennes. Elles témoignent ainsi des progrès scientifiques et techniques réalisés dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le contexte de l'industrialisation. Par leur intermédiaire, la République cherche à célébrer les bienfaits des progrès techniques.

âž” Le palais des machines symbolise la démesure de l'aventure industrielle. Une gigantesque nef de 77 000 mètres carrés, qui a coûté sept fois plus cher que la tour Eiffel, a été construite pour l'occasion.

Point de passage et d’ouverture 2 :

Le Creusot et la famille Schneider

Le Creusot et la famille Schneider

L'entreprise Schneider au Creusot

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1. Une immense entreprise industrielle •••

âž” En 1836, la famille Schneider rachète une entreprise métallurgique dans le village du Creusot, située dans le département de Saône-et-Loire. En peu de temps émerge une immense concentration industrielle.

âž” L'usine Schneider devient l'un des premiers centres de sidérurgie (pro­duction d'acier et de fonte) et de métallurgie (transformation des métaux). Elle est alors la plus grande ville-usine de France, faisant la fortune des Schneider.

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2... qui met en place une politique paternaliste

âž” Les Schneider ont une vision paternaliste de leur relation avec les ou­vriers. En l'absence de protection sociale de l'État, ils s'estiment responsables du bien-être de leurs ouvriers.

âž” Élus maires ou députés, ils construisent des écoles et des hôpitaux et instaurent un système de protection sociale - caisse de secours et système de retraites par épargne. Pour loger les employés et les ouvriers, souvent venus de la campagne, Schneider construit d'abord des casernes, puis des cités ouvrières et des lotissements ; les classes sociales sont strictement séparées.

âž” Ainsi, la famille Schneider est omniprésente dans la vie des ouvriers (des statues en bronze sont érigées à la gloire des patrons dans la ville) qui dé­pendent de leurs patrons de leur naissance à leur mort, mais en plus cela leur donne les moyens de contrôler et stabiliser la population ouvrière.

âž” Une nouvelle géographie industrielle se dessine. Les nouvelles usines s'installent à proximité des matières premières et regroupent ainsi ouvriers et machines sur des surfaces de plus en plus étendues. Les activités productives se concentrent dans le nord et l'est de la France. Les mines de charbon em­ploient 150 000 mineurs en 1913, dont 135 000 dans le Nord-Pas-de-Calais.

Point de passage et d’ouverture 3 :
La fusillade de Fourmies (1er mai 1891)

La fusillade de Fourmies

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1. Les raisons de la manifestation

âž” Fourmies est une ville du Nord dont les 15 700 habitants, majoritairement ouvriers, fabriquent de la laine peignée. Dans un contexte de récession écono­mique, les ouvriers ont vu leurs salaires baisser et ont dû accepter des périodes de chômage partiel.

âž” Le Ier mai 1891, ils entrent massivement en grève pour protester contre cette dégradation de leurs revenus et obtenir la journée de huit heures.

 

2. La répression

âž” Le patronat, qui menace les grévistes de licenciement, obtient du préfet qu'il mobilise des troupes de maintien de l'ordre. Deux compagnies d'infan­terie répriment violemment la manifestation. Neuf personnes sont tuées, dont quatre jeunes femmes et un enfant, une cinquantaine sont blessées. Ces morts, considérés comme des martyrs, symbolisent aux yeux des ouvriers la violence de la répression républicaine contre les classes populaires.

 

3. Les réactions

âž” Le massacre de Fourmies marque pour longtemps l'histoire des classes populaires. Dès le lendemain il fait la Une de la presse. Le jour des obsèques, la cité ouvrière attire près de 40 journaux nationaux et provinciaux.

âž” Le 8 mai, à la Chambre des députés, Clemenceau livre un discours resté dans les mémoires ouvrières. Il y fait le procès du capitalisme et souligne les deux problèmes auxquels la République se heurte : sa difficulté à répondre à la question sociale et sa définition très restreinte de la citoyenneté.

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