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Histoire 

Thème 4. La  Première Guerre mondiale : le                 "suicide de l'Europe" et la fin des empires                   européens                                                                                         

Chapitre 1 : Un embrasement mondial et ses grandes étapes                                                           

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Fiche d'objectifs
En ligne

Les origines

Vidéo: Le dessous des Cartes

1914, les facteurs de la guerre

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Les alliances

La Triple Alliance 

- Empire allemand

- Empire d'Autriche-Hongrie

- l'Italie

Triple-Entente

- France 

- Royaume-Uni

-  Russie.

Le déclenchement de la 1ère Guerre mondiale

L'assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo

Illustration du Petit journal, 12 juillet 1914

-Le 28 juin 1914, alors qu’il visite, au cours de grandes manœuvres la ville de Sarajevo en Bosnie, l’archiduc héritier d’Autriche François Ferdinand est assassiné par par des étudiants serbes membres d’une organisation fanatique, la Main noire. Les Autrichiens estimèrent que les assassins avaient agi en contact avec l’État serbe et exigèrent, le 23 juillet, que leur police puisse intervenir en Serbie. Cet ultimatum, évidemment inacceptable pour la Serbie, lança le processus qui conduisit à la guerre.

L'Union sacrée

Une guerre d'une ampleur inédite

- En France, en Angleterre, en Allemagne se manifeste un patriotisme presque sans faille. C'est « l'Union sacrée » qui voit, en France et en Allemagne, les socialistes et les syndicalistes, en principe hostiles à la guerre, se rallier massivement à la défense nationale en considérant que leur pays a été agressé. 

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Un conflit européen à l’origine d’une guerre mondiale

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Des vidéos à regarder
– « L'assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo », « Apocalypse : la Première Guerre mondiale », Lumni, 10 février 2014

Cette vidéo, composée d'images d'archives, remet en perspective l'un des facteurs du déclenchement de la Première guerre mondiale, l'attentat de Sarajevo. → Voir la vidéo

 
– « 1914, les premiers combats », « Apocalypse : la Première Guerre mondiale », Lumni, 10 février 2014

Cette vidéo, composée d'images d'archives, expose les premiers combats de 1914, et particulièrement l'invasion de la Belgique. → Voir la vidéo

 
– « La bataille de Verdun », « Apocalypse : la Première Guerre mondiale », Lumni, 10 février 2014

Cette vidéo, composée d'images d'archives, retrace le déroulement de la bataille de Verdun. → Voir la vidé

Point de passage et d’ouverture : 
Tannenberg et la Marne (1914)

Tannenberg, la revanche des Allemands ? 

  • Au début de la guerre, la Russie pénètre en Prusse orientale, les armées allemandes se repliant derrière la Vistule. Mais celles-ci, reprises en main par les généraux Hindenburg et Ludendorff, réussissent une contre-offensive vic­torieuse stoppant l'invasion russe.

  • Une première bataille a lieu dans les environs de Tannenberg, lieu sym­bolique pour les Allemands. Cinq siècles plus tôt, l'ordre des chevaliers Teutoniques y avait subi une défaite (1410) face aux troupes polono­-lituaniennes, marquant un repli de l'influence germanique dans ces zones et délimitant durablement la frontière.  

  • ➔ La bataille est remportée le 29 août. La semaine suivante, alors que se dé­roule la bataille de la Marne à l'ouest) une seconde victoire allemande sur les lacs Mazures permet de repousser les Russes.

La bataille de la Marne, un coup d'arrêt à !'avancée allemande

  • Cette bataille conserve, avec celle de Verdun, une portée symbolique dans les mémoires françaises de la guerre. Comme prévu par le plan Schlieffen, les troupes allemandes entrent en France par le nord tandis que l'état-major français lance ses opérations en direction de l'Alsace, Début sep­tembre 1914, les Allemands ne sont plus qu'à cinquante kilomètres de Paris et semblent en passe de réussir leur pari.

  • Mais le général Joffre réussit à exploiter des brèches dans le dispositif ennemi, trop étendu spatialement, et à le faire reculer par plusieurs contre­offensives (bataille de la Marne, 5-10 septembre) qui retournent la tentative d'encerclement des Allemands, à leur tour piégés. Pour cela, il a fallu déplacer des troupes vers le front, par trains; l'image des réquisitions de taxis parisiens a marqué les esprits même si elles furent en fait anecdotiques.

  • ➔ Après ce coup d'arrêt de l'avancée allemande) les opérations d'offensives réciproques amènent à étendre le front jusque sur les côtes de la Manche.

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Point de passage et d’ouverture : 
L'offensive des Dardanelles: 1915

La bataille des Dardanelles, qui se déroule de mars 1915 à janvier 1916, est un cuisant échec pour les Alliés. 

En quelques mois, l’offensive des Dardanelles, dont l’objectif avancé par les Britanniques est d’ouvrir un nouveau front, passe en quelques semaines d’une guerre de mouvement à une guerre de position.

➔ Premièrement, les Dardanelles sont le lieu d’un nouveau front. La guerre dure depuis plusieurs mois sur les fronts Ouest et Est sans visibilité de victoire immédiate. Churchill, premier lord de l’Amirauté britannique, fort de l’utilisation de la Royal Navy, propose à ses alliés français et russes de s’emparer du détroit des Dardanelles aux mains des Ottomans, alliés des empires centraux depuis octobre 1914, afin de permettre notamment à la Russie de disposer d’une porte de sortie vers la Méditerranée. Pour cela, Britanniques et Français font appel à leur capacité logistique de maîtrise des mers et à leur empire colonial et dominions pour leurs troupes, venues d’AOF, AEF, Algérie pour 

la France, d’Inde, de Nouvelle-Zélande et d’Australie pour le Royaume-Uni. 

➔Une fois préparée, cette opération se déroule sur le terrain en deux phases. La première aurait dû se montrer rapidement victorieuse avec le passage en force de quatre navires alliés dans le détroit des Dardanelles, ouvrant la voie aux suivants chargés de troupes. Mais ils sont coulés. La deuxième phase dès lors s’avère plus compliquée : débarquer plusieurs centaines de milliers d’hommes sur la 

péninsule de Gallipoli, très accidentée et aux mains des Turcs. Le débarquement réussit mais s’avère très meurtrier. Consécutivement, les conditions de combats et de maintien en vie sur place sont déplorables : absence d’eau douce, qui doit être acheminée par bateau, diffusion du choléra, difficulté d’évacuation des blessés... 

➔Face à ce double échec, l’état-major allié décide d’évacuer les positions tenues et de rembarquer, au bout de 10 mois compliqué sur le terrain. Le bilan est fort négatif pour les Alliés : 10 mois sur place pour aucun gain territorial ni tactique, 264 000 morts, disparus, blessés ou tués (environ autant côté turc), et une cuisante déroute qui se traduit par une évacuation de rembarquement laissant sur place de nombreuses pièces d’artillerie, des denrées, du matériel... le bilan politique n’est pas meilleur : le fleuron de la flotte mondiale, la Royal Navy britannique, n’est pas parvenu à ses fins, les 

stratèges anglais ont échoué. 

L’opération des Dardanelles ancre encore l’idée que la guerre sera longue et meurtrière. 

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Point de passage et d’ouverture : 
La bataille de la Somme: 1916

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La bataille de la Somme (1916)

Percer le front dans la guerre de tranchées  

  • Avec I'assaut allemand sur Verdun pour se rouvrir la route de Paris, l'Entente cherche à rééquilibrer le rapport de force et soulager les Français en obligeant les Allemands à répartir leurs efforts et leurs troupes sur le front.

  • ➔ Ce sont les Britanniques qui attaquent alors sur la Somme le 1er juillet. Le premier jour de bataille est un carnage: 19 000 morts côté britannique.

 

Le symbole d'une guerre de l'ère industrielle

  • ➔ L,État-major britannique persiste pourtant : il engage pour la première fois des chars dans la bataille pour protéger l 'avancée de l'infanterie et faciliter la prise de la tranchée ennemie.

  • ➔ Ces chars, pouvant contenir jusqu'à dix personnes, sont encore expéri­mentaux. Ils se révèlent peu maniables, lents, s'enlisant parfois dans les tran­chées, mais ils créent au début un effet de surprise chez les Allemands.

  • ➔ Cependant, ceux-ci tiennent le front et, en novembre, les Britanniques abandonnent cette opération qui fit 440 000 morts. Pour la première fois, les manœuvres ont été filmées à des fins d'Information de l'opinion britannique sur les conditions dans les­quelles combattent les troupes.

 

La bataille de la Somme est emblématique de la guerre de position.

   D’abord, elle s’inscrit dans le contexte des grandes offensives de l’année 1916. Les états-majors français et britannique veulent à tout prix ouvrir un nouveau front dans la Somme dans l’espoir que les Allemands prélèvent des troupes de Verdun et soulagent ainsi l’armée française, en difficulté croissante dans le secteur. L’objectif est aussi de briser les lignes allemandes et de rompre enfin l’équilibre installé sur le front de l’Ouest à la fin de l’année 1914.

   Ensuite, la bataille se déroule de la même manière que toutes les batailles de tranchées. Les assaillants commencent par pilonner les lignes allemandes dans l’espoir d’anéantir leur système défensif : en une semaine, l’artillerie fran- co-britannique tire 1 732 873 obus, soit une moyenne de cinq obus pour chaque soldat allemand. Plusieurs offensives sont ensuite lancées entre juillet et novembre. Ces assauts s’avèrent extrêmement meurtriers, car l’artillerie et les mitrailleuses font des ravages : le 1er juillet 1916, lors des six premières minutes, 30 000 soldats britanniques sont blessés ou tués.

   Enfin, la bataille de la Somme est emblématique de la guerre de position dans la mesure où elle ne permet pas de changer le cours de la guerre : malgré l’intensité des bombardements, le nombre d’hommes engagés et l’utilisation des chars, les trois offensives franco-britanniques ne permettent que des gains de territoires minimes.

Point de passage et d’ouverture : 
La dernière offensive allemande (mars 1918)

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La dernière offensive allemande (mars 1918)  

La reprise de la.guerre de mouvement

Avec la fin des opérations à l'Est, et même si des opérations ont toujours lieu dans les Balkans et au Moyen-Orient, le front ouest devient le front prin­cipal où se massent les forces armées.

Les Allemands y rapatrient une partie de leurs troupes de l'Est, l 'autre partie occupant les territoires perdus par la Russie. Dans le même temps, les Américains rejoignent les Franco-Britanniques.

 

La « Kaiserschlacht » (bataille de l'empereur)  

L'Allemagne, décidée à tirer profit de son avantage, lance une offensive en mars-avril 1918 menée par Ludendorff, de nouveau dans la Somme et en Flandre. Il cherche à séparer les corps français des Anglais, bloquer le ravitail­lement de ceux-ci et les encercler pour les faire capituler ou les rejeter à la mer.

Dans les premiers jours, son offensive semble être un succès. Il réussit à percer le front.

 

Le renversement de tendance,

Mais les Alliés tiennent et se réorganisent, mettant sur pied, et devant l'urgence, un commandement unifié, confié au Français Ferdinand Foch.

Puis, à partir d'août 1918, ils lancent à leur tour une offensive qui fait recu­ler progressivement les Allemands et leur permet de se rapprocher de leur frontière.

La fin de la guerre à l’Ouest se déroule en trois temps tout au long de l’année 1918.

Premier temps : une grande vague d’offensives est lancée par l’état-major allemand au printemps 1918 : en mars en Picardie, en avril dans les Flandres et en mai en Champagne. Cette étape, jusque début juillet, tourne largement à l’avantage de l’armée allemande : gains territoriaux conséquents, pertes militaires infligées à l’ennemi, prisonniers alliés par milliers.

Deuxième temps, de juillet à novembre : de larges contre-offensives menées par les Alliés. Chacune sur des portions de front, les armées belges, britanniques, françaises et américaines (dans l’est de la France du côté de Verdun et Saint-Mihiel) mènent des contre-offensives rapides et victorieuses, faisant reculer le front sur près de 200 kilomètres par endroit et repoussant les armées allemandes dans l’intérieur de la Belgique et vers la frontière allemande. Cette avancée décisive puise dans plusieurs facteurs : l’épuisement des armées allemandes qui avaient fourni un effort important au printemps, ainsi que leurs pertes humaines (morts, blessés, prisonniers) ; la supériorité numérique des Alliés avec l’apport de 2 millions de troupes venues des États-Unis ; la supériorité matérielle et l’utilisation massive de chars.

Troisième temps : le temps des négociations et de l’armistice. Dès le 2 octobre 1918, l’état-major, sous la conduite de l’empereur Guillaume II, fait état de la situation catastrophique de l’armée allemande sur le front. Des pourparlers de paix sont engagés. Toutefois, suite à l’abdication de l’empereur le 9 novembre 1918, l’armistice signé à Rethondes le 11 novembre 1918 est conclu entre l’état-major allié d’une part, et d’une délégation allemande comprenant des membres de l’état- major ainsi que des représentants du nouveau gouvernement allemand.

 

Ainsi, de mars à novembre 1918, une série d’offensives victorieuses de l’armée allemande, suivies de contre-offensives des Alliés, a mené à la défaite allemande conclue par l’armistice du 11 novembre 1918.

Les mutineries de 1917

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