A. Une mobilisation de guerre sans précédent
LES ÉTATS-UNIS AU LENDEMAIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.
ÉTUDE DE CAS : L'IPHONE, UN PRODUIT MONDIALISÉ.
ÉTUDE DE CAS : L'IPHONE, UN PRODUIT MONDIALISÉ.
L'Iphone, un produit "Made in monde" - Déchiffrage - ARTE
Enquête d'Envoyé Spécial
La face cachée d'Apple


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La guerre devient totale car tous les citoyens doivent contribuer à la victoire. Dans le monde, 70 millions d’hommes sont appelés sous les drapeaux. Dés 1914, l’entrée en guerre des sociétés européennes conduit les États à opérer une gigantesque mobilisation des hommes, des ressources et des esprits et à contrôler une part croissante de la vie des sociétés.
La République triomphe de ses adversaires
L'Iphone, un produit "Made in monde" - Déchiffrage - ARTE
Enquête d'Envoyé Spécial
La face cachée d'Apple
LES ÉTATS-UNIS AU LENDEMAIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.

La crise boulangiste (1886-1889)
Les attentats anarchistes (1892-1894)

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Les peuples colonisés sont également massivement mis à contribution par les États belligérants.
La Grande-Bretagne qui est à la tête du plus grand empire colonial, mobilise plus de
2 millions de soldats originaires de ses colonies (900 000 Indiens). La France recrute plus de 800 000 hommes dans ses colonies (Nord-Africains, Sénégalais, Indochinois notamment).
THÈME 3
l'UNION EUROPÉENNE DANS LA MONDIALISATION ENTRE COMPÉTITIVITÉ ET COHÉSION DES TERRITOIRES

Analyser des affirmations
• Faux, l’UE est un espace attractif qui a fixé le tiers du stock mondial d’IDE et attire un tiers des flux annuels nouveaux.
• Faux, l’action de l’UE est rendue difficile par l’absence de politique commune en matière fiscale ou sociale en son sein.
• Vrai, l’UE est un acteur incontournable dans les affaires du monde par son action pour la paix et pour le développement, elle est ainsi le 1er contributeur au budget de l’ONU.
• Faux, l’UE est la première destination migratoire mondiale en termes de flux, devant les États-Unis ; elle est un pôle d’attraction migratoire depuis plusieurs décennies.
• Faux, les accords Schengen n’ont pas été ratifiés par tous les États membres, seuls 22 états sur 27 y adhérent.
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Comprendre les enjeux de la question à partir d’un dessin
1. Le dessin fait référence à la «crise migratoire» que connaît l’Europe depuis plusieurs années : elle doit faire face à un afflux massif et non contrôlé de migrants en provenance du Moyen-Orient et/ou d’Afrique subsaha- rienne. Le bateau représenté au premier plan fait réfé- rence aux passages de migrants de la Turquie vers les îles grecques ou de l’Afrique du Nord vers les côtes méditerranéennes de l’UE.
2. La muraille est une référence symbolique au ren- forcement des contrôles aux frontières extérieures de l’UE (certains parlent d’«Europe-forteresse»). Cette surveillance est assurée par l’Agence européenne de gestion des frontières (ex-agence Frontex).
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3. Par la multiplication de panneaux de direction distincts à l’intérieur de l’UE, le dessinateur indien Pares veut montrer qu’il n’existe aucune politique commune de gestion des flux migratoires entre États membres.
4. Le dessin montre bien que les États membres de l’UE n’ont pas su adopter une politique commune d’accueil des migrants (forteresse) mais que l’ampleur des flux (embarcations surchargées) les oblige à trouver des solutions
Le dessous des cartes L'euroscepticisme en questions
Bilan




«Comment l’Union européenne tente-t-elle de relever le défi migratoire ? »
1. L’UE est confrontée à un afflux de migrants
a. L’UE fait face à un afflux de migrants. Cet afflux a été maximal en 2015-2016 et a été qualifié de crise migratoire. Cette crise se marque par la création de camps de migrants et par des expulsions (doc. 1). b. Ces migrants proviennent de l’Afrique, du Moyen- Orient et de l’Asie du Sud pour des raisons économiques et politiques. Ainsi, de nombreux Syriens traversent-ils la Méditerranée pour fuir la guerre qui sévit dans leur pays.
c. Les migrants arrivent via la mer Méditerranée sur les côtes espagnoles, italiennes, grecques et via la Turquie (doc. 2 et 3). Par exemple, plus de 860 000 migrants sont arrivés en Grèce via la Turquie en 2015.
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2. L’UE essaie de prendre des mesures pour faire face à l’afflux de migrants
a. L’UE a pris des mesures réglementaires et diplomatiques. Elle a adopté un règlement: le règlement de Berlin (doc. 4). Elle a passé un accord avec la Turquie en 2016 (doc. 2).
b. L’UE a débloqué des fonds pour gérer la question migratoire. Elle accorde des aides à la Turquie (doc. 2), augmente le financement destiné à la migration (doc. 4) et a créé un fonds dédié (fonds Asile Migration et Intégration doc. 4)
c. L’UE a créé des outils pour gérer les migrants et les frontières : comme l’agence européenne de gestion des frontières en 2016 ou comme le fonds Asile, Migration et Intégration.
3. Les limites de la politique migratoire: des limites politiques et humanitaires
a. Il n’existe pas de politique migratoire harmonisée à l’échelle européenne. Ce sont les intérêts particuliers des États qui président à la gestion de la question migratoire (doc. 6 et 7). Certains pays ont rétabli les contrôles aux frontières en 2016 comme la Hongrie, l’Autriche, l’Allemagne et la France (doc. 3).
b. Certains pays européens, les pays d’entrée, sont débordés par la question migratoire. Cela crée donc une très forte inégalité entre États-membres face à la question migratoire (doc. 6).
c. Les conséquences humanitaires sont lourdes pour les migrants qui peuvent être confinés dans des camps insalubres (doc. 1) et qui prennent de grands risques en traversant de manière clandestine la Méditerranée (forte mortalité).